Bomb Attack in Bamenda: One Dead and Several Injured, Including an Infant, at Mobil Nkwen Market

Kevin I. Conway
Kevin I. Conway

Explosion Tragique à Bamenda

Selon un communiqué de la préfecture de Bamenda, une explosion s’est produite vers 11 heures du matin lorsqu’un engin explosif improvisé (IED) a été activé par des « terroristes armés » embusqués aux abords du marché.

Détails de l’Attaque

Le jeudi 19 septembre 2024, une nouvelle attaque tragique a secoué Bamenda, la principale ville du Nord-Ouest du Cameroun. Une bombe artisanale a explosé au marché Mobil Nkwen, faisant un mort et six blessés, dont un nourrisson. Cet attentat s’inscrit dans le cadre du conflit séparatiste qui ravage les régions anglophones du pays depuis plusieurs années.

Le communiqué de la préfecture précise : « Aux environs de 11 heures, un engin explosif improvisé a été actionné par des terroristes armés embusqués au niveau du marché Mobil Nkwen. »

Bilan des Victimes

L’attaque a causé « un mort » ainsi que « six personnes civiles blessées, parmi lesquelles un bébé de onze mois. » Le communiqué souligne que toutes ces victimes étaient de sexe féminin et se trouvaient dans cet espace commercial au moment de l’explosion. Les auteurs présumés de cet acte n’ont pas été désignés, bien que les séparatistes armés, qui revendiquent l’indépendance des régions anglophones, soient souvent responsables de ce type d’attaques contre des civils.

Contexte du Conflit

La crise anglophone a débuté en octobre 2016 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest par des revendications corporatistes. Le conflit, qui s’est enlisée, a engendré une crise socio-politique qui a gravement affecté la vie quotidienne des habitants de ces deux régions.

De nombreuses personnes ont été contraintes de quitter leur domicile pour chercher refuge dans d’autres villes du Cameroun, en sécurité. En mai dernier, plus d’une dizaine de personnes ont été tuées dans des embuscades tendues par des combattants séparatistes, dont le maire de Belo, qui a perdu la vie le 20 mai en se rendant à un défilé traditionnel.

La Vision du Révérend Akum Innocent Wefon

Dans une interview accordée à Radio Vatican, le Révérend Akum Innocent Wefon a exprimé son pessimisme quant à la fin de cette crise.

Il a déclaré : « La guerre continue, l’insécurité est endémique… Si vous pouvez compter par vous-même, cela fait huit ans et rien n’indique que cela se terminera de sitôt. »

En tant que supérieur des Missionnaires de Mill Hill, le Révérend Wefon souligne également l’impact économique dévastateur de cette crise. Outre les affrontements, les déplacements de population et les mots d’ordre de villes mortes imposés aux citoyens aggravent la situation.

Il a expliqué : Parfois, des confinements sont décrétés pour un mois. C’est une perte énorme pour les commerçants de denrées périssables… De nombreux postes de contrôle sont installés par les séparatistes et les militaires. Le transport des produits agricoles, principalement, coûte très cher, ce qui le rend peu rentable. Sur le plan économique, la crise a mis la zone anglophone à genoux.

Questions Fréquemment Posées

Quelles sont les causes du conflit anglophone au Cameroun ?

Le conflit a débuté en 2016 en raison de revendications corporatistes dans les régions anglophones, évoluant vers une crise socio-politique majeure.

Qui est responsable des attaques à Bamenda ?

Les attaques sont souvent attribuées à des groupes séparatistes armés qui luttent pour l’indépendance des régions anglophones, bien que l’identité des auteurs ne soit pas toujours précisée.

Quel est l’impact de la crise sur les populations locales ?

La crise a provoqué des déplacements massifs, des pertes économiques significatives pour les commerçants, et une insécurité persistante, affectant gravement la vie quotidienne des habitants.

Comment les autorités réagissent-elles aux attaques ?

Les autorités mettent en place des mesures de sécurité, mais l’insécurité reste endémique, avec des embuscades fréquentes et des tensions continues.

Que peut-on faire pour aider les victimes de cette crise ?

Il est possible de soutenir des ONG locales qui travaillent avec les personnes déplacées et affectées par le conflit, ou de sensibiliser sur la situation en partageant des informations.

Conclusion

La situation à Bamenda et dans les régions anglophones du Cameroun demeure préoccupante, marquée par des violences récurrentes et une profonde instabilité. Les récentes attaques, telles que celle du marché Mobil Nkwen, illustrent l’impact tragique du conflit sur les civils innocents. Malgré les efforts des autorités et des organisations humanitaires, la crise continue de peser lourdement sur la vie quotidienne des habitants.

Il est essentiel que la communauté internationale prenne conscience de cette réalité et soutienne les initiatives visant à rétablir la paix et à offrir une assistance aux victimes. La route vers une résolution durable de ce conflit nécessite un engagement collectif pour favoriser le dialogue, la réconciliation et la reconstruction des vies détruites.

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