Critique du Rôle du CNC
Le consultant de Vision 4, une chaîne de télévision privée diffusant depuis Yaoundé au Cameroun, a exprimé des critiques sévères à l’encontre du Conseil National de la Communication (CNC) concernant son inaction vis-à-vis de la détention d’Amougou Belinga.
Lors de l’émission « Club d’Elites » diffusée ce dimanche 8 septembre 2024 sur Vision 4, Dieudonné Essomba a manifesté son mécontentement envers le CNC, affirmant que l’organisme de régulation des médias au Cameroun n’a pas agi de manière adéquate depuis l’arrestation du promoteur de Vision 4.
Appel à une Modernisation des Pratiques
« Le CNC n’a pas entrepris les actions nécessaires lorsque Amougou Belinga a été incarcéré. On me sanctionne parce que j’ai qualifié le Cameroun d’État voyou, comme si cette réalité n’existait pas. Le gouvernement camerounais doit s’adapter aux standards modernes, comme le font de nombreux pays à travers le monde. Nous ne sommes plus dans les années 1970. Il est impossible de réduire au silence ceux qui s’expriment », a déclaré Essomba.
Un Appel à une Réforme du CNC
Essomba a également souligné que le CNC devrait jouer un rôle de médiateur entre la presse et le gouvernement, mais qu’il se limite actuellement à des mesures répressives. « Le CNC n’a jamais, par exemple, organisé de prix pour récompenser les meilleurs journalistes. Ce n’est pas ainsi que fonctionne une institution. Ils doivent élaborer une stratégie qui définisse clairement son mode de fonctionnement », a-t-il ajouté.
Questions Fréquemment Posées
Quel est le rôle du Conseil National de la Communication (CNC) au Cameroun ?
Le CNC est chargé de réguler les médias au Cameroun. Il veille au respect des lois et régulations relatives à la presse, en assurant l’équilibre et la pluralité des informations diffusées.
Quelles sont les critiques formulées contre le CNC par Dieudonné Essomba ?
Dieudonné Essomba critique le CNC pour son inaction face à la détention d’Amougou Belinga et pour son manque d’initiatives positives telles que l’organisation de prix pour récompenser les journalistes. Il estime que le CNC se concentre trop sur la répression plutôt que sur la médiation et la promotion de la presse.
Que propose Dieudonné Essomba pour améliorer le fonctionnement du CNC ?
Essomba propose que le CNC joue un rôle de médiateur entre la presse et le gouvernement et qu’il mette en place des documents stratégiques pour définir clairement son mode de fonctionnement. Il appelle également à une modernisation des pratiques du CNC pour s’adapter aux standards internationaux.
Quelle est la position actuelle du gouvernement camerounais selon Dieudonné Essomba ?
Selon Essomba, le gouvernement camerounais doit évoluer et s’adapter aux réalités actuelles. Il critique la tendance à réduire au silence les voix critiques et appelle à une approche plus ouverte et moderne.
Pourquoi Dieudonné Essomba estime-t-il que le Cameroun n’est plus dans la dynamique des années 1970 ?
Essomba fait référence au fait que les pratiques répressives et le contrôle strict de l’expression sont dépassés. Il soutient que le Cameroun doit évoluer pour refléter les normes et attentes des sociétés contemporaines où la liberté d’expression et la transparence sont de plus en plus valorisées.
Conclusion
En conclusion, Dieudonné Essomba a exprimé des critiques importantes concernant le rôle et le fonctionnement du Conseil National de la Communication (CNC) au Cameroun. Selon lui, le CNC manque d’initiatives constructives et se limite à des mesures répressives, ne répondant pas adéquatement aux défis modernes auxquels le pays est confronté. Essomba appelle à une réforme substantielle du CNC, suggérant qu’il joue un rôle de médiateur plus efficace entre la presse et le gouvernement, et qu’il s’engage dans des actions positives telles que la reconnaissance du travail journalistique par des prix.
Essomba souligne également la nécessité pour le gouvernement camerounais de s’adapter aux normes internationales contemporaines, plutôt que de maintenir des pratiques dépassées. En somme, il plaide pour une transformation qui favoriserait une presse libre et dynamique, essentielle pour le développement démocratique du Cameroun.