Cas de Variole du Singe à Nairobi
Le Kenya a récemment enregistré un premier cas de variole du singe (Mpox) dans sa capitale, Nairobi. Ce cas représente le troisième dans l’ensemble du pays.
Déclaration du Ministère de la Santé
Le Ministère de la Santé a annoncé le 30 août que la maladie a été détectée chez une femme de 30 ans à Nairobi. Ce cas est le premier signalé dans la capitale kenyane, la plus grande ville du pays avec une population de 4,4 millions d’habitants, dont de nombreux vivent dans des bidonvilles. Les deux précédents cas ont été recensés dans les comtés de Taita Taveta (sud-ouest) et Busia (est), et ont été traités avec succès.
Mesures et Situation Actuelle
Selon le communiqué du Ministère, la patiente a récemment voyagé en Ouganda et se trouve actuellement dans un état stable. Elle est prise en charge dans une unité d’isolement à Nairobi. Jusqu’à présent, sur 89 échantillons suspects testés ou en cours d’analyse, seuls trois se sont révélés positifs, tandis que 79 se sont avérés négatifs et 7 sont encore en attente de résultats.
Réponse Internationale
La variole du singe, objet d’une alerte maximale au niveau mondial déclenchée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fait l’objet d’une réponse coordonnée. Les premiers vaccins contre la maladie sont attendus sur le continent africain, le Nigeria étant le premier pays à les recevoir.
Questions Fréquemment Posées
Qu’est-ce que la variole du singe (Mpox) ?
La variole du singe, ou Mpox, est une maladie virale rare qui peut provoquer des éruptions cutanées et des symptômes similaires à ceux de la variole. Elle est principalement transmise par contact direct avec des fluides corporels ou des lésions cutanées d’une personne infectée.
Comment la variole du singe se transmet-elle ?
La variole du singe se transmet principalement par contact direct avec les lésions cutanées ou les fluides corporels d’une personne infectée. Elle peut également se propager par contact avec des surfaces contaminées ou des objets utilisés par une personne malade.
Quels sont les symptômes de la variole du singe ?
Les symptômes incluent généralement des éruptions cutanées, de la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête et des ganglions lymphatiques enflés. Les éruptions cutanées peuvent évoluer en lésions semblables à des boutons.
Quel est l’état de la patiente détectée à Nairobi ?
La patiente, une femme de 30 ans, est dans un état stable et est prise en charge dans une unité d’isolement à Nairobi. Elle a récemment voyagé en Ouganda avant de présenter des symptômes.
Quels sont les efforts de prévention et de réponse en cours ?
Des mesures sont en place pour surveiller et contenir la propagation de la maladie. Le Kenya attend la livraison des premiers vaccins contre la variole du singe, avec le Nigeria en tête des premiers pays à les recevoir. Le ministère de la Santé continue de tester les échantillons suspects et de surveiller les contacts des personnes infectées.
Que faire si l’on présente des symptômes de variole du singe ?
Si vous présentez des symptômes de variole du singe, il est important de consulter un professionnel de santé immédiatement pour obtenir un diagnostic précis et un traitement approprié. Évitez tout contact rapproché avec d’autres personnes jusqu’à ce que vous ayez été évalué par un médecin.
Où puis-je obtenir plus d’informations sur la variole du singe ?
Pour plus d’informations sur la variole du singe, consultez les sites web de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou du Ministère de la Santé du Kenya. Vous pouvez également contacter les autorités sanitaires locales pour des conseils et des mises à jour.
Conclusion
La détection du premier cas de variole du singe à Nairobi souligne l’importance de la vigilance continue face à cette maladie rare mais sérieuse. Le Kenya, avec ce nouveau cas, renforce ses efforts pour surveiller et contrôler la propagation de la variole du singe, en mettant en œuvre des mesures de prévention et en attend les premiers vaccins sur le continent.
La situation est suivie de près par les autorités sanitaires, qui travaillent pour assurer la sécurité publique et limiter la transmission de la maladie. Il est crucial pour la population de rester informée et de suivre les recommandations des autorités sanitaires pour minimiser les risques et protéger la santé collective.