L’erreur de l’opposition au Cameroun selon le cinéaste Jean-Pierre Bekolo.

Kevin I. Conway
Kevin I. Conway

Une Réflexion sur la Démocratie au Cameroun

Pour le cinéaste de renom Jean-Pierre Bekolo, l’opposition se méprend en pensant que le Cameroun est véritablement une démocratie. Malgré l’attention portée sur le conflit entre le Ministère des Sports et la Fecafoot, l’élection présidentielle demeure une préoccupation centrale. Les partis politiques se mobilisent pour inciter et convaincre la majorité des Camerounais à s’inscrire sur les listes électorales. Cependant, il est à noter que l’opposition se prépare à cette échéance politique sans avoir préalablement obtenu la révision du code électoral.

L’Erreur de l’Opposition

Dans une publication succincte, Jean-Pierre Bekolo a exprimé son opinion sur les erreurs des partis politiques au Cameroun :

« Le Cameroun n’est pas une démocratie. L’erreur de l’opposition est de croire que participer aux élections suffit à en faire une démocratie. Le véritable projet doit d’abord être de transformer le Cameroun en une véritable démocratie », a déclaré le cinéaste.

L’Avenir de l’Opposition

La question se pose : l’opposition se présentera-t-elle à l’élection présidentielle de 2025 en ordre dispersé ? Célestin Djamen, président du parti politique APAR, évoque la possibilité de tenir des primaires, qui devraient aboutir à une candidature unique.

« À ce jour, l’ATP compte 15 partis politiques, ce qui est du jamais vu au Cameroun. Même en 1992, nous n’avions pas créé une coalition avec autant d’ardeur. Les primaires ouvertes seraient la cerise sur le gâteau », a-t-il déclaré sur sa page Facebook.

L’Alliance pour une Transition Politique

Rappelons que l’ATP, ou Alliance pour une Transition Politique, a été initiée par le professeur Olivier Bile. Son objectif est de servir de cadre organisationnel pour une dynamique plurielle et collégiale visant la refondation et la restructuration du pays sur les plans institutionnel, politique, électoral, socioéconomique et socioculturel.

La méthodologie de l’ATP repose sur le dialogue et la concertation avec les leaders politiques et de la société civile, comme le souligne un communiqué de l’Alliance.

Un Appel à l’Unité

Pour les initiateurs de l’Alliance pour une Transition Politique (ATP), « l’opposition doit impérativement s’unir et mutualiser ses capacités pour se donner une véritable opportunité de victoires électorales en 2025. »

Questions Fréquemment Posées

Pourquoi Jean-Pierre Bekolo affirme-t-il que le Cameroun n’est pas une démocratie ?

Jean-Pierre Bekolo soutient que l’opposition commet une erreur en croyant que la simple participation aux élections suffit à établir une démocratie. Il appelle à une transformation plus profonde du pays.

Quel est le rôle de l’Alliance pour une Transition Politique (ATP) ?

L’ATP, initiée par le professeur Olivier Bile, vise à créer un cadre organisationnel pour la refondation et la restructuration du Cameroun sur divers plans, en favorisant le dialogue et la concertation avec les leaders politiques et de la société civile.

Comment l’opposition se prépare-t-elle pour l’élection présidentielle de 2025 ?

L’opposition mobilise ses membres pour encourager l’inscription sur les listes électorales, tout en réfléchissant à une candidature unique à travers des primaires.

Quelles sont les attentes de l’opposition pour 2025 ?

Les initiateurs de l’ATP soulignent la nécessité pour l’opposition de s’unir et de mutualiser ses forces pour maximiser ses chances de succès électoral lors de la prochaine élection présidentielle.

Quels partis sont impliqués dans l’ATP ?

L’ATP regroupe actuellement 15 partis politiques, un chiffre sans précédent dans le paysage politique camerounais.

Conclusion

En somme, la dynamique politique au Cameroun est marquée par un besoin urgent de réflexion et de réévaluation des stratégies de l’opposition. Alors que l’élection présidentielle de 2025 approche, il est essentiel pour les partis politiques de s’unir et de dialoguer, comme le propose l’Alliance pour une Transition Politique.

La vision exprimée par Jean-Pierre Bekolo rappelle que la véritable démocratie ne se limite pas à la participation électorale, mais nécessite un engagement profond pour une transformation sociopolitique authentique. L’avenir du Cameroun dépendra de la capacité de ses dirigeants et de son peuple à naviguer ensemble vers une véritable démocratie, en surmontant les défis actuels et en bâtissant un avenir meilleur pour tous.

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