ONU Conseil de sécurité Paul Kagame soutient la création de deux sièges permanents pour l’Afrique

Kevin I. Conway
Kevin I. Conway

Proposition des États-Unis

Les États-Unis ont récemment exprimé leur souhait, selon Reuters, d’accorder deux sièges de membres permanents au Conseil de sécurité de l’ONU pour l’Afrique. Cette proposition vise à accroître la représentation du continent au sein de cette instance cruciale.

Réaction du Président Rwandais

En réponse à cette annonce, le président rwandais Paul Kagame a exprimé son soutien à l’idée et a proposé des détails sur la manière dont ces sièges pourraient être attribués. Selon Kagame, l’un des sièges permanents devrait être réservé à la Commission de l’Union africaine (UA), l’organe de gestion de l’Union africaine.

Proposition de Répartition

« Un siège de membre permanent [du Conseil de sécurité de l’ONU] devrait être attribué à la Commission de l’UA, et le second à l’un des pays membres de l’UA, selon un principe de rotation, et non de manière permanente », a déclaré Kagame, cité par le journal rwandais The New Times.

Contexte et Réactions

Cette position fait suite à la déclaration de Linda Thomas-Greenfield, représentante permanente des États-Unis auprès de l’ONU, qui a annoncé que Washington soutenait l’introduction de deux nouveaux sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU pour les pays africains.

Questions Fréquemment Posées

Pourquoi les États-Unis proposent-ils deux nouveaux sièges permanents pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU ?

Les États-Unis souhaitent accroître la représentation de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU. La proposition vise à refléter de manière plus équitable la diversité géopolitique actuelle et à renforcer la voix des pays africains dans la prise de décision internationale.

Qui est proposé pour occuper ces nouveaux sièges permanents ?

Le président rwandais Paul Kagame a suggéré que l’un des sièges soit attribué à la Commission de l’Union africaine (UA), l’organe de gestion de l’UA, tandis que le second siège pourrait être attribué à un pays membre de l’UA, selon un principe de rotation.

Qu’est-ce que le principe de rotation proposé par Paul Kagame ?

Le principe de rotation signifie que le second siège attribué à un pays membre de l’UA ne serait pas permanent. Les pays africains se succéderaient au siège de manière périodique, offrant ainsi une opportunité équitable à différents États membres de participer à la prise de décision au sein du Conseil de sécurité.

Quelle est la réaction de la communauté internationale à cette proposition ?

La proposition des États-Unis et la réaction du président Kagame ont suscité des discussions au sein de la communauté internationale. Certains accueillent favorablement l’idée d’une meilleure représentation africaine, tandis que d’autres attendent des détails supplémentaires sur la mise en œuvre de cette réforme.

Quand cette réforme pourrait-elle entrer en vigueur ?

La mise en œuvre de cette réforme nécessitera des discussions et des négociations au sein des Nations Unies. Il est difficile de prévoir une date précise pour son adoption et sa mise en œuvre, car cela dépendra du consensus entre les membres du Conseil de sécurité et les États membres de l’ONU.

Conclusion

La proposition des États-Unis d’accorder deux sièges permanents supplémentaires au Conseil de sécurité de l’ONU pour l’Afrique marque une étape significative vers une représentation plus équitable sur la scène internationale. En soutenant cette initiative, les États-Unis reconnaissent la nécessité d’une voix africaine plus influente dans les décisions globales cruciales.

Le président rwandais Paul Kagame a apporté des précisions sur la manière dont ces sièges pourraient être attribués, suggérant que l’un des sièges soit réservé à la Commission de l’Union africaine et que l’autre soit attribué à un pays membre de l’UA selon un principe de rotation. Cette approche vise à garantir une représentation diversifiée et équilibrée pour le continent africain.

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